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Zimbabwe

Tsvangirai refuse la proposition de la SADC

Article publié le 10/11/2008 Dernière mise à jour le 10/11/2008 à 13:38 TU

Les dirigeants de l'Afrique australe, réunis en sommet dimanche à Johannesburg, ont une nouvelle fois échoué à imposer un accord de partage du pouvoir au Zimbabwe. Ils ont proposé aux deux partis la codirection du ministère de l’Intérieur. La proposition immédiatement rejetée par le leader de l’opposition Morgan Tsvangirai.

Avec notre correspondante à Johannesburg,

Morgan Tsvangirai a déclaré : «&nbsp;<em>Il est regrettable que la pression soit exercée sur le MDC et que (la SADC) soit incapable de peser sur Mugabe, pourtant à l'origine des problèmes.&nbsp;</em>»(Photo : AFP)

Morgan Tsvangirai a déclaré : « Il est regrettable que la pression soit exercée sur le MDC et que (la SADC) soit incapable de peser sur Mugabe, pourtant à l'origine des problèmes. »
(Photo : AFP)

«Nous rejetons ces recommandations», c'est ce qu'à déclaré Morgan Tsvangirai à l'issue du sommet extraordinaire de la SADC.

Pour le leader de l'opposition, le concept de co-ministère de l'Intérieur qui consiste à avoir un ministre de chaque parti au même poste ne peut pas fonctionner. Pourtant il ne jette pas l'éponge.

Cette nuit, Morgan Tsvangirai a réitéré son engagement pour parvenir à une entente sur le partage du pouvoir. Il compte maintenant sur l'Union africaine et les Nations unies pour la mise en place de l'accord de gouvernement d'union signé le 15 septembre dernier.

Le leader du MDC n'attend donc plus rien des leaders de la SADC, des leaders qui n'ont pas changé de ton ni affiché de fermeté envers Robert Mugabe. Le sommet a fini par plier une fois de plus devant l'intransigeance du président zimbabwéen.

Et c'est bien parce qu'il s'est déjà arrogé le portefeuille de la Défense sans attendre la fin des négociations, que le MDC de Morgan Tsvangirai réclame toujours le ministère-clé de l'Intérieur, donc le contrôle de la police.

Morgan Tsvangirai

Le leader du MDC

« Selon nous, la SADC est passée à côté de l'opportunité de régler la crise Zimbabwéenne parce qu'elle n'avait aucune statégie claire pour mener ce sommet. »

10/11/2008 par Sophie Ribstein