Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Allemagne

Opel demande l'aide des autorités allemandes

Article publié le 15/11/2008 Dernière mise à jour le 15/11/2008 à 04:33 TU

Le constructeur allemand Opel, filiale de l'Américain General Motors, demande au gouvernement allemand et à quatre Etats régionaux (Rhénanie du Nord-Westphalie, Rhénanie-Palatinat, Thuringe et Hesse), où il a des usines, des garanties publiques pour assurer son financement et faire face à la crise du secteur de l'automobile.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

Le SOS ne veut pas vraiment dire son nom. Le PDG d’Opel, Hans Demant, a affirmé vendredi que son entreprise était solvable. Les garanties publiques demandées ne seraient que théoriques au cas où la crise de la maison mère General Motors ne s’aggrave.

Diverses sources estiment qu’Opel pourrait avoir besoin d’un milliard d’euros. Une aide de General Motors étant improbable et des crédits bancaires tout autant, Opel a choisi de se tourner vers les pouvoirs publics, vers Berlin et les quatre régions, où se trouvent les sites de production du constructeur qui emploient 25 000 personnes en Allemagne.

Deux régions seraient prêtes à accorder de telles garanties. D’après le quotidien Frankfurter Allgemeine, un sommet réunissant l’Etat fédéral et les Länder aurait lieu mardi pour évoquer les aides à l’industrie automobile. Car il fait peu de doutes que d’autres entreprises de cette branche-clé en Allemagne, forte de 750 000 salariés, pourraient demander à bénéficier des mêmes aides que le constructeur Opel.

Yvan Azuelos sur la crise de l'automobile en Europe

Expert automobile

«Ce recul est assez important dans certaines zones géographiques qui ont énormement reculé. L'Espagne a été le pays le plus touché, avec une chute de 40% de ses immatriculations en octobre. Le constructeur qui a le plus souffert c'est l'allemand Volkswagen...»

15/11/2008 par Eric Amiens