par RFI
Article publié le 15/11/2008 Dernière mise à jour le 15/11/2008 à 17:31 TU
Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert (gauche), et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
(Photo: AFP)
L'annonce d'une rencontre, ce lundi, entre Mahmoud Abbas et Ehud Olmert survient alors qu'un activiste palestinien a été tué ce samedi au moment où il s'apprêtait à tirer une roquette sur Israël depuis la bande de Gaza. Du coup, pour l'Etat hébreu pas question de relâcher la pression. Il maintient un bouclage total du territoire, tous les points de passage sont fermés, Gaza est complètement coupé du monde. Le président palestinien et le Premier ministre israélien se parleront, à Jérusalem, pour la première fois depuis deux mois.
Un Premier ministre israélien sur le départ. Un président palestinien qui n'a toujours pas rétabli son pouvoir dans la bande de Gaza. Dans un tel contexte, la rencontre entre Ehud Olmert et Mahmoud Abbas annoncé pour lundi a peu de chance de dépasser la simple courtoisie diplomatique. D'autant que le chef du gouvernement israélien est soumis à de fortes pressions jusqu'au sein de son propre cabinet pour ordonner une vaste offensive militaire à Gaza.
A l'issue d'une rencontre vendredi avec les responsables de l'armée et des services de sécurité Ehud Olmert a assuré qu'il n'accepterait pas que les habitants du sud d'Israël vivent à nouveau dans l'angoisse des tirs de roquettes. Côté palestinien, le Hamas a affirmé vouloir maintenir la trêve en vigueur depuis juin dernier, à condition qu'Israël renonce à toute opération militaire dans la bande de Gaza.
La situation est d'autant plus délicate que les Palestiniens sont divisés. Les tentatives de réconcialition entre le Hamas et le Fatah menées par l'Egypte ont pour l'instant échoué. On voit donc mal en quoi une rencontre entre Ehud Olmert et Mahmoud Abbas qui tout deux refusent un dialogue direct avec le Hamas, permettra d'améliorer la situation à Gaza.
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