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Piraterie

Le Sirius Star contre 25 millions de dollars

Article publié le 20/11/2008 Dernière mise à jour le 21/11/2008 à 23:26 TU

C'est la rançon demandée par les pirates qui ont pris le pétrolier saoudien. Au Caire, les pays riverains de la mer Rouge se sont concertés mais sans rien décider : ils redoutent cependant une diminution du trafic maritime dans cette zone devenue peu sûre.

(Carte : RFI)

(Carte : RFI)


Avec notre correspondant au Caire
, Alexandre Buccianti

L’Arabie Saoudite, l’Egypte et le Yémen sont les plus préoccupés par la multiplication des actes de piraterie.

L’Arabie, qui ne semblait pas concernée jusqu’au détournement de son supertanker, est aujourd’hui la plus volontariste. Le Yémen qui est sur le golfe d’Aden est en première ligne. L’Egypte se contentait, jusqu’à récemment, de chercher à éviter que la mer Rouge ne soit classée « zone dangereuse ».

La montée en quantité et en qualité des actes de piraterie a poussé les pays arabes riverains de la mer Rouge à tenter d’accroître leur coopération.

Reste encore à définir les mécanismes d’une telle coopération. On est, en effet, encore loin d’une participation active des marines arabes aux efforts internationaux pour combattre la piraterie.

Si l’Arabie Saoudite s’est dite disposée à coopérer, notamment avec la France, dans la lutte contre les pirates, l’Egypte reste réservée en la matière. Elle craint que la « surmédiatisation » des actes de piraterie ne finisse par affecter son canal de Suez.

Une attitude condamnée par l’opposition libérale qui réclame une action de la part du gouvernement pour défendre une des principales sources de revenus de l’Egypte.