par RFI
Article publié le 24/11/2008 Dernière mise à jour le 24/11/2008 à 08:43 TU
La Guinée-Bissau a connu une dizaine de coups d'Etat miltaires depuis son indépendance, en 1974.
(photo : AFP)
Le calme est à présent revenu, d'importants renforts ont été déployés dans la zone où habite le président Vieira.
« Ce n'est pas ce que les gens veulent voir... Tout le monde a eu peur... »
Mais la situation demeure encore précaire et, comme telle, requiert une attention soutenue ; c'est en substance ce qu'a déclaré ce dimanche Jean Ping le président de l'Union africaine qui a réitéré « l'attachement indéfectible de l'UA au respect de la légalité ».
Porte-parole de l'Union africaine
« La mutinerie a échoué, mais la situation reste encore précaire. »
Même son de cloche du côté des autres organisations internationales : dans un communiqué commun, les Nations unies, l'Union européenne et la Cedeao ont condamné cette attaque avec véhémence.
Le Portugal, ex-puissance coloniale de la Guinée-Bissau a elle aussi condamné ces violences, et appelé « au respect de l'ordre constitutionnel ».
Il faut dire qu'au lendemain de la fusillade, le flou sur les motivations des assaillants subsiste.
Mutineries motivées par des intérêts catégoriels ou tentative de coup d'Etat, aucune piste n'est écartée après l'annonce ce vendredi des résultats provisoires des élections législatives.
Pour le président sénégalais Abdoulaye Wade, il est donc urgent de convoquer une réunion internationale mettant en présence les différents partis politiques, le président Vieira, et le gouvernement, afin de régler les problèmes de fond que sont le trafic de drogue et la question des effectifs militaires.
Président du Sénégal
« Si la communauté internationale est d’accord, nous pouvons mettre en place un dispositif international anti-drogue et aider ce pays à réduire son armée. »
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