par RFI
Article publié le 24/11/2008 Dernière mise à jour le 25/11/2008 à 08:44 TU
Une nouvelle bouée de sauvetage vient d'être lancée par les autorités américaines, et c'est encore un géant bancaire qui va devoir s'y accrocher : Citigroup, meurtrie par la crise financière, bénéficie d'une garantie de plus de 300 milliards de dollars sur ses actifs. En échange, l'Etat américain entre dans son capital.
Une succursale de la Citibank située à Port Washington, dans l'état de New York, le 21 novembre 2008.
(Photo : Reuters)
Les investisseurs espéraient vivement cet accord entre les autorités fédérales et ce géant du secteur bancaire. Washington a ainsi décidé d'allouer 20 milliards de dollars tirés des 700 milliards du plan Paulson.
Numéro trois américain par le montant des dépôts estimé à 780 milliards de dollars fin septembre, Citigroup est aujourd'hui l'une des banques les plus meurtries par la crise financière.
En trois semaines, la valeur du groupe a chuté de 70%. Première banque du pays pendant dix ans, elle figure de fait parmi les « too big to fail », littéralement trop gros pour faire faillite. Et pourtant, la semaine dernière, les dirigeants du groupe avaient envisagé le pire : la vente pure et simple.
Mais le problème restait entier puisqu'il fallait trouver un repreneur. Or, toutes les grandes banques américaines ont déjà réalisé de lourdes acquisitions. Citigroup pouvait donc difficilement trouver un repreneur dans le secteur bancaire. Seule option pour le groupe, le sauvetage gouvernemental. Une intervention dont l'objectif est la stabilisation des marchés.
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