Article publié le 24/11/2008 Dernière mise à jour le 24/11/2008 à 23:07 TU
Le président chinois, Hu Jintao (c), et son homologue grec, Karolos Papoulias (g) inspectant la garde d'honneur à Athènes, le 24 novembre 2008.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Athènes, Corinne Valois
La privatisation de l'organisme du port du Pirée et la procédure suivie pour sa vente à la société chinoise ont été particulièrement critiquées par les partis de l'opposition.
La Chine est le septième partenaire commercial de la Grèce et le rachat du terminal maritime grec par la société chinoise intervient au moment où l'on prévoit une chute de 30% des mouvements commerciaux dans le grand port de la Méditerranée orientale qu'est le Pirée mais aussi une baisse de plus de 20% du trafic au terminal d'importation des voitures particulières, tant pour le marché hellénique que pour les marchés des pays voisins.
Le mois dernier, de Pékin, le ministre grec de l'Economie avait souligné l'importance de la complémentarité des deux pays dans le domaine maritime : la Grèce, qui dispose de plus de 3 000 cargos, et la Chine, qui a un grand besoin de faire transporter ses produits vers les marchés occidentaux.
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