par RFI
Article publié le 29/11/2008 Dernière mise à jour le 29/11/2008 à 18:56 TU
Le représentant de l'ONU, Olusegun Obasanjo (G) et le chef des rebelles congolais Laurent Nkunda, marchant main dans la main lors de leur rencontre à Jomba, le 16 novembre 2008.
(Photo : Reuters)
S’il n’a rien dit sur le contenu de son entretien avec Kabila vendredi soir, Olusegun Obasanjo s’est tout de même déclaré optimiste peu avant cette rencontre. « Personne n’est contre le programme Amani », a déclaré l’ancien président nigérian, suite à un entretien avec le ministre des Affaires étrangères.
L’émissaire de l’Onu tente de rapprocher les positions des uns et des autres. Pour Kinshasa, la crise de l’Est doit être résolue dans le cadre du programme Amani, seul cadre, selon le gouvernement, susceptible de ramener une paix durable dans la région. Placé sous l'autorité du chef de l'état, ce programme vise la paix, la stabilité et la reconstruction de la région des Kivus.
De son côté, après avoir dénoncé ce programme, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du chef rebelle Laurent Nkunda exige des négociations directes avec le président Joseph Kabila. Qu’est-ce qui a pu changer ? Obasanjo ne dit mot. Il retourne ce week-end auprès de Laurent Nkunda. Mais à Kinshasa, beaucoup regrettent qu’il ait embrassé le chef du CNDP devant les caméras lors de son précédent séjour au nord-Kivu.
Sur le même sujet :