par RFI
Article publié le 01/12/2008 Dernière mise à jour le 01/12/2008 à 04:30 TU
Joseph Kony, le leader ougandais du mouvement rebelle LRA, l'Armée de résistance du Seigneur.
(Photo : AFP)
L’Armée de résistance du Seigneur n’a pas de raison de signer la paix. Poursuivi par la Cour pénale international (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le chef rebelle, Joseph Kony, ne s’est pas rendu à la cérémonie de signature organisée samedi dernier à Ri-Kwangba, à la frontière du Soudan et de la République démocratique du Congo (RDC).
Joseph Kony ne craint pas seulement, comme il l’affirme, les poursuites de la Cour pénale internationale. Il espère aussi étendre son pouvoir sur le nord-est du Congo. Chassé par l’armée ougandaise du nord de l’Ouganda et du sud-Soudan, il a trouvé au Congo un territoire vierge, où il est parvenu à conquérir, ses dernières années, un immense territoire qui s’étend de la frontière du Soudan à celle de la république centrafricaine.
Ses troupes sont mieux armées que jamais. Des milliers d’enfants ont été enrôlés de force dans son mouvement ces dernières années. Face à l’absence de toute réaction de l’armée congolaise, Joseph Kony peut donc croire, comme le rebelle Laurent Nkunda, plus au sud, qu’il a le champ libre pour assoir son autorité sur des territoires riches en minerais, en animaux sauvages et en bois précieux.
Sur le même sujet :