par RFI
Article publié le 02/12/2008 Dernière mise à jour le 02/12/2008 à 08:24 TU
L'ancien Premier ministre sénégalais, Macky Sall, lors du discours d'inauguration de son parti, l'Alliance pour la république Yaakaar, lundi 1er décembre à Dakar.
(Photo : AFP)
L'APR Yaakaar dispose d'un nom, d'une devise, et même d'un logo : 15 étoiles (pour les 14 régions du pays, plus la diaspora) entourant une tête de cheval, signe d'endurance, de noblesse et de fidélité... Mais cette formation reste encore à construire sur le terrain : le discours de Macky Sall, hier, dans un grand hotel, a avant tout marqué le dépôt des statuts de son parti à la préfecture de Dakar.
Assis dans son salon, après s'être frayé un chemin entre ses partisans, l'ancien président de l'Assemblée nationale ne cache pas l'ampleur de la tâche qui reste à accomplir : « Nous avons comme priorité aujourd'hui, dit-il, l'implantation nationale du parti ». Des cartes de membre doivent être distribuées dans les prochains jours, des structures de base installées, les instances nationales provisoires du parti mises en place, en attendant un congrès constitutif.
L'APR Yaakaar se fixe comme première échéance politique les élections locales, prévues au mois de mars prochain « si elles se tiennent à bonne date ».
«Ce nouveau parti ne sera pas un prolongement du PDS. C'est un parti ouvert à toutes les sensibilités, ouvert à la société civile.»
Du côté du PDS, le Parti démocratique sénégalais, l'ancien parti de Macky Sall, on ne manque pas de noter que cette nouvelle formation a choisi de s'appeler « Alliance » et on questionne d'ores et déjà sa stabilité. Pour Babacar Gaye, le porte-parole du PDS joint par RFI, « c’est un projet non encore mûr, c’est un mélange détonnant d’éléments disparates, divers, apparemment incompatibles. »
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02/12/2008 à 08:21 TU