Article publié le 03/12/2008 Dernière mise à jour le 03/12/2008 à 07:00 TU
Affichage d'une image géante de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, lors de la commémoration du 1er anniversaire de sa mort, le 14 février 2006 à Beyrouth.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion
Fidèle à son habitude, la commission d'enquête internationale donne peu de détails sur l'avancée de son investigation. Elle indique simplement que de nouvelles informations pourraient permettre de lier des personnes supplémentaires au réseau criminel, accusé par les enquêteurs d'être derrière l'attentat du 14 février 2005, qui avait coûté la vie à l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, ainsi qu'à 22 autres personnes.
Ce réseau criminel a agi de manière professionnelle, selon le rapport, et a tout fait pour couvrir ses traces. Mais la commission d'enquête affirme percer les écrans de fumée. D'après le rapport, l'origine géographique du kamikaze soupçonné d'avoir perpétré l'attentat à la bombe se précise aussi, grâce à des analyses d'échantillons de sable et de sol. Le chef de la mission d'enquête, le Canadien Daniel Bellemare, affirme par ailleurs que de nouveaux éléments confirment que l'attentat contre Rafic Hariri est lié à certains des attentats qui ont depuis ensanglanté le Liban.
La Syrie, pointée du doigt dans le premier rapport, a coopéré de manière globalement satisfaisante, selon le document. L'ONU a annoncé que le tribunal spécial chargé de juger ces crimes à la Haye devrait pouvoir fonctionner à partir du 1er mars, mais le rapport prévient que cela ne signifie pas que l'enquête sera achevée à cette date. Le mandat de la commission expirant le 31 décembre, Daniel Bellemarre a aussi demandé la prolongation de son mandat jusqu'au 1er mars, pour éviter tout hiatus dans la procédure.
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