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Etats-Unis

Compromis du Congrès et de la Maison Blanche pour sauver l’industrie automobile

Article publié le 07/12/2008 Dernière mise à jour le 07/12/2008 à 11:50 TU

Le Congrès américain semble en mesure de se prononcer dès la semaine prochaine sur un plan de sauvetage de l'industrie automobile. Il est question d'une enveloppe d'urgence de 15 milliards de dollars pour éviter la faillite de 2 des 3 constructeurs américains. Il faudra attendre ensuite janvier et l'entrée en fonction de l'administration Obama pour un éventuel nouveau plan de sauvetage à plus long terme.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a accepté de prendre 15 milliards de dollars dans les fonds déjà débloqués par le Congrès pour aider les constructeurs automobiles.(Photo : Reuters)

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a accepté de prendre 15 milliards de dollars dans les fonds déjà débloqués par le Congrès pour aider les constructeurs automobiles.
(Photo : Reuters)

Les démocrates ont toujours souhaité que l'aide réclamée par les trois constructeurs de Détroit vienne des 700 milliards de dollars mis en place par le secrétaire au Trésor, Henry Paulson. Mais celui-ci s'y refusait au motif que ce fonds était réservé au sauvetage du système financier.

George Bush a suggéré de puiser dans les 25 milliards de dollars approuvés par le Congrès en septembre pour aider Détroit à construire des voitures moins gourmandes et moins polluantes, les parlementaires avaient dit non.

En attendant la nouvelle administration

Mais finalement, hier, la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a accepté de prendre 15 milliards de ce fonds pour parer au plus urgent. GM est au bord de la faillite et Chrysler ne se porte guère mieux, Ford peut attendre encore un peu.

Les Big Three réclamaient 34 milliards de dollars. Pelosi leur offre, sous certaines conditions très strictes, de quoi faire la soudure jusqu'à l'arrivée d'Obama qui pourra proposer un plan de relève à plus long terme.

La Maison Blanche veut s'assurer que ce prêt sera remboursé et ne coûtera rien aux contribuables. Ceux-ci sont en effet opposés à ce que le gouvernement aide un secteur qui pourtant fait vivre directement ou indirectement un Américain sur dix.