Article publié le 09/12/2008 Dernière mise à jour le 09/12/2008 à 03:10 TU
Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
C’est un nouveau coup très dur pour les terroristes basques d’ETA. Il y a trois semaines, les polices franco-espagnoles interpellaient Txeroki, le chef militaire de l’organisation séparatiste armée, cette fois-ci c’est l’arrestation d’Aitzol Iriondo, alias Gurbitz, c’est-à-dire celui qui aurait remplacé Txeroki.
Deux chefs suprême d’ETA tombés dans les filets policiers en si peu de temps, c’est du jamais vu dans l’histoire de l’organisation terroriste, la dernière en activité en Europe.
Coup de massue
Avec Gurbitz, deux autres activistes ont été interpellés dans les Hautes-Pyrénées, ainsi que trois supposés militants d’ETA à la frontière entre la France et l’Espagne.
Gurbitz s’était évidement la cible la plus recherchée des enquêteurs, celui qui dirigeait les commandos d’ETA, celui aussi, d’après la presse, qui aurait assassiné les deux gardes civils dans les Landes en décembre 2007. Reste à savoir désormais si l’organisation armée est capable de rebondir après ce nouveau coup de massue.
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