par RFI
Article publié le 12/12/2008 Dernière mise à jour le 12/12/2008 à 04:41 TU
Tzipi Livni (ici le 26 octobre 2008) a aussi critiqué ces derniers jours la « retenue » du ministre de la Défense Ehud Barak dans la bande de Gaza.
(Photo : Reuters)
Une fois l'Etat palestinien créé, « nous pourrons dire aux citoyens palestiniens d'Israël, ceux que nous appelons les Arabes d'Israël : la solution à vos aspirations nationales se trouve ailleurs » a déclaré la candidate au poste de Premier ministre. Depuis, les premiers concernés, pourtant citoyens israéliens, ne décolèrent pas.
Ils sont plus de 1 million 400 000 personnes, sur une population totale de près de 7 millions d'Israéliens. Ce sont en fait les descendants de 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'Etat juif en 1948. Un de leurs leaders, le député Ahmed Tibi, a donc exigé des explications : « Propose-t-elle de laisser ici (en Israël) un million de citoyens sans droits politiques et sans identité nationale, ou bien a-t-elle l'intention de transférer un million de citoyens arabes vers l'Etat palestinien, une fois cet Etat créé ? »
S'agit-il d'une simple déclaration de précampagne électorale, pour s'attirer des voix de l'extrême-droite, ou d'une profonde conviction ? En tout cas,son grand rival du Likoud, Benyamin Natanyaou, caracacole dans les sondages, justement parce qu'il s'est adjoint un candidat d'extrême-droite qui propose de chasser, lui aussi, les Arabes israéliens d'Israël.
« C'est une déclaration tout à fait surprenante, regrettable et scandaleuse... C'est tout à fait l'inverse qu'il faudrait dire...»
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