Article publié le 12/12/2008 Dernière mise à jour le 12/12/2008 à 14:56 TU
Avec notre correspondante en Pologne, Amélie Poinssot
Le ministre norvégien de l'environnement à la Conférence de Poznan, jeudi 11 décembre.
( Photo : Janek Skarzynski / AFP )
De grands discours et de belles ambitions, c’est un peu ce qui ressort de ce premier tour de table des ministres de l’Environnement : il faut associer la lutte contre la crise économique et celle contre le changement climatique, disent-ils en substance, et il est temps de prendre des décisions. Ainsi le ministre allemand Sigmar Gabriel a-t-il affirmé : « Soyons honnêtes, nos efforts pour combattre le changement climatique ne sont toujours pas adéquats, nous ne faisons aucun progrès sur les problèmes les plus importants, ça n’aide pas de discuter de changement, il faut qu’enfin on fasse quelque chose ».
Du coté de l’Union européenne, on réaffirme son engagement. Comme l'a proclamé Stravos Dimas, le commissaire à l’Environnement, « L’Union européenne est prête à jouer tout son rôle, je dois souligner que l’Union européenne est déjà en train de réduire ses émissions ». C’est d’ailleurs à l’UE qu’en a appelé le secrétaire général de l’ONU, Ban ki-Moon, mais pas seulement, il a aussi demandé aux Etats-Unis de prendre le leadership.
La période de transition électorale américaine ne facilite pas la chose pour l’instant, mais Paula Dobriansky, à la tête de la délégation américaine, s’est montrée rassurante : « L’administration en cours va continuer à travailler dur pour assurer à l’administration qui va nous succéder à la tête des Etats-Unis une passation des responsabilités sans heurts et efficace ».
Reste à savoir si toutes ces déclarations d’intentions seront suivies de mesures concrètes : pour l’heure, les objectifs chiffrés n’ont pas encore émergé.
« Je crois que malheureusement les gens n'ont pas encore complètement conscience que certaines des actions qui doivent être prises pourront même apporter de la croissance économique...».
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01/12/2008 à 17:28 TU