par Dominique Raizon
Article publié le 02/12/2008 Dernière mise à jour le 02/12/2008 à 16:12 TU
Baobab du Mali, en pays Dogon.
(Photo : Marie-Noëlle Favier / IRD)
En approuvant une déclaration commune sur la lutte contre le changement climatique, l’Afrique et l’Union européenne ont démontré « la convergence de vue des deux continents en dépit des fortes différences socio-économiques qui les caractérisent., selon le ministre français de l’Ecologie, Jean-Pierre Borloo. Ce dernier d’ajouter que : « Cela tend à prouver plus globalement que de larges alliances sont possibles face à l’urgence du réchauffement global. Elle constitue une étape importante vers l’émergence d’approches communes et le renforcement des coopérations préparatoires au futur régime post-Kyoto. »
L’Afrique est à la fois l’un des continents les plus vulnérables au changement climatique et l’un des moins responsables du réchauffement global. Ce constat, inscrit dans la déclaration d'Alger sur les changements climatiques en Afrique, adoptée le 19 novembre dernier, constitue la pierre angulaire d'une nouvelle attitude du continent face au débat planétaire sur la crise écologique. Et, le rapprochement entre les deux continents « constitue un point de convergence des acteurs du changement climatique et de ceux du développement qui ont élaboré, en commun, cette déclaration, cas unique jusqu’à présent », ajoute le ministère.
Ambassadeur Climat de la France
« L'Union Européenne veut que l'Afrique, énorme réservoir d'énergies renouvelables, bénéficie des négociations. »
Pour en savoir plus :
Consulter le site officiel de la Conférence de Poznan, 2008
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