par Marion Urban
Article publié le 15/11/2007 Dernière mise à jour le 15/11/2007 à 12:41 TU
Misumena vatia, une araignée crabe, identifiée en 1757, que l'on trouve en Europe et en Amérique du Nord.
(Photo : Per de Place Bjorn/ GBIF)
Pendant trois jours, du 15 au 17 novembre, à Montpellier, les spécialistes de la biodiversité vont éplucher les données d'une consultation lancée depuis deux ans dans toutes les régions du monde sur les besoins des scientifiques en matière de biodiversité, mais aussi des dirigeants politiques et des journalistes.
À la fin de ces journées de travail, le comité de pilotage, qui comprend 80 membres, devraient définir les bases d'un organisme international, à la fois lieu d'échanges de connaissances mais aussi porte-voix des enjeux de la biodiversité auprès des gouvernants.
« Biodiversité s'entend dans son sens le plus étendu. [C'est le domaine] qui couvre l'ensemble du monde vivant en interaction, y compris les microorganismes et les services rendus par les écosystèmes », précise le comité consultatif de l'IMoSEB dans son document de présentation.
Effet GIEC
C'est à Paris, en 2005, lors de la conférence « Biodiversité, science et gouvernance », à l'initiative du président Jacques Chirac, que l'idée d'un regroupement international est officialisée.
Un premier tour de consultations a lieu en 2006. Mais c'est en 2007, alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) montre son efficacité, que le comité consultatif de IMoSEB enchaine les réunions par continent : Montréal (janvier) pour l'Amérique du Nord, Yaoundé (mars) pour l'Afrique, Genève (avril), pour l'Europe, Pékin (septembre) pour l'Asie, Bariloche (octobre) pour l'Amérique latine.
Besoins
Au cours de ces consultations, les scientifiques ont souligné deux aspects primordiaux de la future organisation : offrir une information scientifique indépendante pour appuyer le travail des conventions et institutions internationales et augmenter la capacité de prédire les conséquences des activités humaines actuelles sur la biodiversité.
Dans ce but, il s'agit d'améliorer les référencements des banques de données existantes -souvent erronés- et favoriser la mise en ligne des informations détenues par les institutions.
« La biodiversité a toujours été sous-évaluée et ne pèse pas lourd dans les décisions privées ou publiques », notait Robert Watson, le responsable scientifique de la Banque mondiale.
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