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Cuba / Venezuela

Accueil très chaleureux pour Raul Castro à Caracas

Article publié le 14/12/2008 Dernière mise à jour le 14/12/2008 à 07:54 TU

Raul Castro, Hugo Chavez et Simon Bolivar à Caracas, le 13 décembre 2008( Photo : Juan Barreto / AFP )

Raul Castro, Hugo Chavez et Simon Bolivar à Caracas, le 13 décembre 2008
( Photo : Juan Barreto / AFP )

Raul Castro a commencé par le Venezuela sa première visite officielle dans un pays étranger, depuis qu'il a pris la relève de son frère Fidel. Le chef d'Etat cubain a été reçu avec tous les honneurs par son homologue vénézuélien Hugo Chavez, son principal allié politique et économique, avant de signer une série d'accords sur l'énergie et les télécommunications.

Avec notre correspondante à Caracas, Angèle Savino

Tout est dans les gestes : Raul Castro a commencé sa visite de Caracas en déposant une gerbe sous la statue de Simon Bolivar ; puis Hugo Chavez a accompagné son hôte au Panthéon national, où se trouvent les restes du Libérateur : sous la composition florale en forme de drapeau cubain, les deux président ont écouté leur hymnes nationaux respectifs.

Les hommages terminés, Raul Castro et Hugo Chavez ont annoncé de nouveaux accords de coopération, qui dépasseront les 2 milliards de dollars en 2009. Les deux chefs d'Etat ont prévu de créer une holding pour le développement d'entreprises mixtes dans le domaine du raffinage du pétrole.

Concrètement, le Venezuela prétend doubler les capacités des deux raffineries installées à Cuba. Raul Castro a d'ailleurs tenu à remercier Hugo Chavez d'avoir aidé Cuba à sortir de la crise économique, qui a touché l'île à la chute de l'empire soviétique en 1989. « Nous remercions ta solidarité généreuse et celle de ton peuple avec la Révolution cubaine. Si nous avons pu laisser derrière nous les années les plus dures de la Période Spéciale, cela n'est pas seulement dû à notre unité et à notre esprit de résistance, mais aussi à l'appui décisif du Venezuela bolivarien ».

Mais ni Hugo Chavez, ni Raul Castro n'ont mentionné le prix du pétrole vénézuélien, tombé à 31 dollars : cela pourrait en effet affecter la viabilité des accords économiques bilatéraux, comme l'envoi à Cuba de 100 000 barils par jour en échange de médecins et d'entraineurs sportifs.