Article publié le 24/12/2008 Dernière mise à jour le 24/12/2008 à 13:44 TU
Avec notre correspondante à Addis Abeba, Virginie Gomez
Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine doit se réunir aujourd'hui et décider de l'adoption d'éventuelles sanctions contre les putschistes.
(Photo : AFP)
Après la condamnation du putsch hier, la suspension de la participation de la Guinée Conakry à l’Union africaine devrait être la prochaine étape. Selon toute probabilité, le Conseil de paix et de sécurité de l’organisation la décrétera aujourd’hui, au terme d’une réunion d’urgence.
Le président de la commission, Jean Ping, a fait savoir qu’il étudie, avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et les pays de la région, les modalités d’une action coordonnée. Coup d’Etat en Mauritanie, tentative avortée en Guinée Bissau et maintenant la Guinée Conakry, cela donne l’impression d’un effet boule de neige, s’inquiète une source proche de l’Union africaine.
L’acte constitutif de l’Union bannit les changements de régime anticonstitutionnels. Ils sont suivis de la suspension de pays concernés, puis de sanction des putschistes dans un délai de six mois.
L’Union africaine n’a pas été surprise par la tournure des événements à Conakry, suivie de près depuis des mois, via un système d’alerte et de surveillance. Une vigilance qui, a elle seule, ne suffit pas à prévenir les crises.
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