par RFI
Article publié le 26/12/2008 Dernière mise à jour le 26/12/2008 à 12:32 TU
Depuis l'arrestation le 11 décembre dernier de Bernard Madoff, l'ancien patron du Nasdaq à l'origine d'une escroquerie à 50 milliards de dollars, les plaintes d'investisseurs se multiplient. Des dizaines de particuliers et d'institutions ont déjà déposé des actions en justice.
Dans l'Etat de New York, une première action collective a été déposée contre Bernard Madoff dès le lendemain de son arrestation.
Mais la société de l'ancien patron du Nasdaq a d'ores et déjà été déclarée en faillite. Aucune poursuite judiciaire contre lui ne peut donc aboutir et ses anciens clients ont peu de chances de récupérer leurs pertes.
L'Etat américain est visé
Les investisseurs étudient donc d'autres moyens de se retourner contre l'escroquerie, en attaquant les fonds intermédiaires qui avaient placé leur argent chez Madoff. La prestigieuse Université de New York, par exemple, intente un procès contre les fonds Gabriel Capital et Ariel Fund. Elle leur reproche d'avoir investi son argent sans l'avertir et de s'être enrichi à ses dépens via des commissions.
La liste des procès risque de s'allonger de jour en jour. Une New-Yorkaise, qui a perdu 2 millions de dollars, a même été jusqu’à déposer plainte contre la SEC, le gendarme de la Bourse. Elle l'accuse de ne pas avoir rempli sa mission, en ne détectant pas l'escroquerie de Madoff. Cette fois, à travers la SEC, c'est tout simplement l'Etat américain qui est visé.
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