par RFI
Article publié le 13/01/2009 Dernière mise à jour le 13/01/2009 à 21:50 TU
Selon Salah Gosh, une inculpation d'Omar el Béchir risquerait d'entraîner des représailles de la part de groupes radicaux contre les Occidentaux vivant au Soudan. Faut-il y voir une menace voilée ? Salah Gosh s'en défend par avance en expliquant dans la même phrase que ses services travaillent à éviter le pire.
Reste que la perspective de voir avant la fin du mois les juges de la CPI inculper le numéro un soudanais provoque un certain énervement dans les cercles dirigeants. L'un des leaders de l'opposition, Hassan al Tourabi, a mis en garde contre le risque d'un affaiblissement du pouvoir central soudanais suite à une possible inculpation. Selon lui, la situation pourrait devenir pire qu'en Somalie, même s'il ajoute qu'Omar el-Béchir est politiquement coupable des crimes commis au Darfour.
Cette agitation dans les cercles dirigeants soudanais tient au fait que le dialogue amorcé entre Londres et Paris d'un côté, et Khartoum de l'autre, semble dans l'impasse. Français et Anglais avait émis l'idée qu'ils pourraient plaider pour une suspension des poursuites à condition que les Soudanais fassent des gestes concrets sur le dossier du Darfour. Mais depuis, rien n'a bougé.
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