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Egypte

Moubarak demande à Israël de mettre fin «immédiatement» à ses attaques

Article publié le 17/01/2009 Dernière mise à jour le 17/01/2009 à 18:55 TU

Le président égyptien a lancé samedi un appel pour qu'Israël cesse les combats « immédiatement » et « sans conditions ». Hosni Moubarak exige le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza. Le Caire multiplie les initiatives pour parvenir à un cessez-le-feu, avec notamment, un nouveau sommet organisé ce dimanche à Charm el-Cheikh. Ce sommet sera co-présidé par le président français Nicolas Sarkozy, avec son homologue égyptien Hosni Moubarak. Ensuite, le chef de l'Etat français se rendra à Jérusalem pour s'entretenir avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert. Le secrétaire général des Nations unies a condamné samedi dans les termes « les plus vifs » le bombardement mortel par l'armée israélienne d'une école de l'ONU dans la bande de Gaza. Ban Ki-moon a réclamé une enquête approfondie

Le président égyptien, Hosni Moubarak, a demandé à Israël de stopper «&nbsp;<em>immédiatement</em>&nbsp;» et «&nbsp;<em>sans conditions</em>&nbsp;» les combats, samedi 17 janvier 2009.(Photo : AFP)

Le président égyptien, Hosni Moubarak, a demandé à Israël de stopper « immédiatement » et « sans conditions » les combats, samedi 17 janvier 2009.
(Photo : AFP)

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

Pour le président égyptien, les deux parties israélienne et palestinienne doivent faire preuve de responsabilités pour mettre un terme aux souffrances. Il a indiqué qu'après l'établissement d'un cessez-le-feu, l'Egypte poursuivra ses efforts pour réconcilier les Palestiniens et reprendre les négociations de paix en vue de mettre fin à l'occupation et créer un Etat palestinien.

En ce qui concerne la frontière entre l'Egypte et Gaza, le raïs a indiqué que le terminal de Rafah sera ouvert à l'aide humanitaire, mais ne redeviendra pleinement fonctionnel que quand seront remplies les conditions de l'accord de 2005 entre l'Autorité palestinienne, Israël et l'Union européenne.

Hosni Moubarak a, par ailleurs, rejeté la présence d'observateurs étrangers sur le sol égyptien, soulignant qu'il s'agissait d'une ligne rouge. Le raïs s'en est enfin pris à ceux qui, selon lui, veulent accroître leur influence régionale au prix du sang palestinien, une référence au Qatar, à la Syrie et à l'Iran, réunis vendredi au sommet de Doha.