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Royaume-Uni

Deuxième plan de soutien aux banques britanniques

par  RFI

Article publié le 19/01/2009 Dernière mise à jour le 19/01/2009 à 21:38 TU

Le gouvernement britannique – qui détient 58% de la banque et peut-être bientôt 70% – a annoncé ce lundi un deuxième plan de relance pour les banques. Une structure dotée de 55 milliards d'euros va être créé destinée au rachat des actifs douteux des banques. Le but étant de relancer l'activité de crédit en assurant les pertes des banques et en garantissant leurs dettes. Le Premier ministre Gordon Brown a estimé ce lundi qu’« une spirale préjudiciable de démondialisation menaçait la planète » si les pays ne coordonnaient pas leur gestion de la crise économique.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown lors d'une conférence de presse à  Downing Street, sous le regard d'Alistair Darling, son ministre des Finances.(Photo : Reuters)

Le Premier ministre britannique Gordon Brown lors d'une conférence de presse à Downing Street, sous le regard d'Alistair Darling, son ministre des Finances.
(Photo : Reuters)


Le nouveau plan prévoit d'abord la création d'une structure qui sera chargée de racheter les actifs douteux des banques, ces titres pourris qui ont fait plonger la plupart des établissements financiers depuis le début la crise, en 2007. Cette structure placée sous la houlette de la Banque d'Angleterre sera dotée de 50 milliards de livres, l'équivalent de 55 milliards d'euros.

Autre mesure phare de ce plan de sauvetage : le gouvernement va mettre en place un système de garantie qui permettra aux banques de limiter leurs pertes. Selon certaines sources, ce programme devrait garantir jusqu'à 200 milliards de livres, soit 222 milliards d'euros.

Le but : redonner confiance aux banques pour qu'elles prêtent à nouveau aux entreprises et aux particuliers. Il y a avait eu un premier plan en octobre, de 37 milliards de livres, 41 milliards d'euros. Mais il s'agissait surtout de prises de participation, l'Etat avait nationalisé ou partiellement nationalisé des établissements. Et ça n'avait pas suffit. D'où ce nouveau plan massif pour tenter de sortir les banques britanniques du marasme et relancer, à terme, la machine économique.