par RFI
Article publié le 27/01/2009 Dernière mise à jour le 28/01/2009 à 07:15 TU
« George Mitchell va commencer par écouter, car trop souvent les Etats-Unis commencent par dicter les choses ». C'est Barack Obama qui s'exprime ainsi dans un entretien à la chaîne Al Arabya. Voilà pour la méthode. Sur le fond, George Mitchell arrive cette semaine dans une région encore sous le choc de l'offensive menée pendant 22 jours par l'armée israélienne dans la bande de Gaza.
Ancien conseiller de Bill Clinton sur le conflit israélo-palestinien
« George Mitchell connait bien le dossier mais n'en n'est pas familier vraiment depuis huit ans : c'est important pour lui de voir ce qui a changé, ce qui peut se faire mais il ne faut pas s'attendre à de grands bouleversements. »
L'émissaire américain s'intéressera donc en priorité aux efforts en cours pour consolider le cessez-le-feu accepté par Israël et par le Hamas palestinien, une tâche urgente comme le démontre l'incident armé qui s'est déroulé mardi matin à la frontière entre l'Etat hébreu et la Bande de Gaza.
A ce titre, ce n'est pas un hasard si George Mitchell se pose tout d'abord au Caire puisque l'Egypte a un double rôle de médiateur : d'une part, entre Israël et le Hamas concernant les points qui restent en suspens après l'offensive (durée de la trêve, ouverture des points de passage, contrebande d'armes, sort du soldat Guilat Shalit) ; d'autre part, l' Egypte héberge aussi les efforts de réconciliation entre les frères ennemis palestiniens, Hamas et Fatah.
« Rencontre à l'aéroport du Caire entre Javier Solana et George Mitchell pour un rapide échange entre émissaires européen et américain. »
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