par RFI
Article publié le 27/01/2009 Dernière mise à jour le 27/01/2009 à 16:21 TU
Le président malgache Marc Ravalomanana a renouvelé mardi à la radio son appel à dialoguer avec son principal opposant, le maire de la capitale Andry Rajoelina. La situation reste tendue sur la Grande Ile au lendemain d'une importante manifestation qui a tourné à l'émeute à Antananarivo où les pillages se poursuivent.
Le bâtiment de la Télévision nationale malgache a été incendié en marge des manifestation contre le président Marc Ravalomanana, le 26 janvier 2009.
(Photo : AFP)
Aux abords de l’avenue de l’Indépendance, ce matin, on a vu un premier cordon formé de membres de la sécurité civile, qui travaillent pour le maire rebelle, Andry Rajoelina, avec en deuxième et troisième ligne des équipes mixtes de gendarmes et de policiers. Elles bloquent l’accès au quartier de Tsara Lakana.
Le maire, Rajoelina, a appelé ce matin à la suspension des manifestations contre le régime. Mais la foule est défiante. Elle a jeté des pierres en direction des forces de l’ordre, qui ont répondu par des tirs de sommation. Des coups de feu ont été entendus aussi sur une colline dont la crête accueille plusieurs émetteurs.
Le maire d’Antanarivo n’a pas souhaité assumer la responsabilité des pillages. Ils sont le fait, selon lui, de «casseurs » qui agiraient pour le compte d’officiers militaires pour décrédibiliser le mouvement de révolte.
Des accusations démenties ce matin par le général de division, Lucien Emmanuel Raharijaona, dans une conférence de presse de l’état-major mixte opérationnel.
Général de division et commandant supérieur de la gendarmerie nationale
« Je ne peux pas être affirmatif quant aux comportements illicites de certains individus. Mais, ils agissent peut-être en leur nom personnel. »
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