par RFI
Article publié le 04/02/2009 Dernière mise à jour le 04/02/2009 à 16:39 TU
L'ancien juge d'instruction, Philippe Courroye, va témoigner au procès de l'Angolagate, face à une défense qui va entreprendre de discréditer son instruction du dossier.
(Photo : AFP)
Les avocats de Pierre Falcone, Arcadi Gaydamak, Charles Pasqua, Jean-Charles Marchiani ou Jean-Christophe Mitterrand attendent beaucoup de cette nouvelle étape du procès de l'Angolagate où ils ont cité comme témoins, Philippe Courroye aujourd'hui procureur de la République à Nanterre, dont la défense veut discréditer l'enquête. Yves Bertrand l'ancien directeur des renseignements généraux aux fameux carnets devait aussi témoigner, il a finalement annoncé son refus de se présenter à la barre.
Enfin il va venir. Philippe Courroye, le juge qui a instruit l’Angolagate va être entendu. Cela fait quatre mois que Pierre Falcone, Charles Pasqua ou encore Jean-Christophe Mitterrand attendent cet instant. Avec leurs avocats, ils ont uni leur force pour que le juge témoigne. Depuis le début de l’affaire, ils l’accusent d’avoir mené une enquête à charge.
Yves Bertrand, l'ancien directeur des Renseignements généraux, devait précéder Philippe Courroye à la barre mais au dernier moment, il a choisi de ne pas venir témoigner.
Tournant
Malgré cette absence, le tribunal va débattre des rencontres qu’Yves Bertrand aurait eues avec le juge Courroye pendant l’instruction, car des allusions à onze entretiens figurent dans les fameux «carnets Bertrand» saisis par la justice. Et pour la défense, c’est bien la preuve que ce dossier n’est qu’une manipulation politique destinée à mettre sur la touche certains protagonistes de l’affaire.
Jusqu’à présent, Philippe Courroye a toujours démenti avoir eu des relations secrètes avec l’ancien chef des RG. Au sein du prétoire, l’ambiance promet d’être chaude et ce sera peut-être le tournant de ce procès fleuve.
Sur le même sujet
06/11/2008 à 21:19 TU