par RFI
Article publié le 04/02/2009 Dernière mise à jour le 05/02/2009 à 05:59 TU
Barak Obama a été très clair : « Pas question pour ces patrons de prendre les aides d' Etat comme des compensations aux pertes subies durant la crise, ce serait non seulement de mauvais goût mais aussi un mauvais calcul, je ne le tolèrerai pas ».
Le président américain s'est dit « à nouveau choqué par les bonus qu'ont touchés les banquiers de Wall Street l'an dernier (18 milliards de dollars), c'est honteux et irresponsable », a-t-il répété.
C'est pourquoi Barak Obama annonce ce plafonnement des rémunérations des patrons à 500 000 dollars par an. Les dirigeants d'entreprises qui voudront bénéficier des aides de l'Etat seront obligés de ne pas le dépasser. Barak Obama compte aussi limiter les parachutes dorés, ces sommes d'argent prévues en cas de rupture de contrat.
Enfin, il souhaite que les patrons dévoilent publiquement les avantages en nature dont ils bénéficient dans l'exercice de leur fonction.
« Une opération transparence pour rétablir la confiance », selon le président américain. Le reste des mesures destinées à réformer le système financier sera annoncé la semaine prochaine.
A écouter
« Il est naturel qu'il fasse appel aux valeurs morales qui consistent à ne pas gaspiller l'argent public. Mais les moyens d'action de Barack Obama sont limités...»
05/02/2009
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