Article publié le 05/02/2009 Dernière mise à jour le 05/02/2009 à 17:29 TU
Avec notre correspondant à Stockholm, Jean-Paul Pouron
C’est un virage à 180 degrés que vient de prendre contre toute attente, le gouvernement de coalition de centre-droit, en décidant de revenir sur ses décisions prises il y a trente ans, à savoir, d’abandonner progressivement le nucléaire.
Les Suédois avaient alors été consultés par référendum et s’étaient prononcés pour le démantèlement de toutes les centrales. Des douze réacteurs à l’époque, deux ont été démantelés au début du troisième millénaire ; les dix qui y subsistent fournissant actuellement plus de la moitié des besoins en électricité du royaume.
Une fois la décision entérinée par le Parlement, de nouveaux réacteurs pourront remplacer les anciens, quand ils arriveront en fin d’exploitation, sur les emplacements qu’ils occupent actuellement.
C’est poussé par une opinion publique de plus en plus favorable au nucléaire, parce que redoutant notamment les conséquences du réchauffement climatique, que le Parti du centre, farouchement opposé auparavant à ce type d’exploitation, s’est finalement aligné sur les trois autres partis de la coalition.
L’opposition, composée des Sociaux-démocrates, des Verts et du Parti de la gauche, a déploré cette décision, estimant que l’avenir énergétique de la Suède ne réside plus dans le nucléaire.
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