par RFI
Article publié le 09/02/2009 Dernière mise à jour le 09/02/2009 à 18:53 TU
Le président égyptien Hosni Moubarak (d) accueilli par le président français Nicolas Sarkozy, au Palais de l’Elysée à Paris, le 9 février 2009.
(Photo : Reuters)
Hosni Moubarak a entamé cette semaine une tournée européenne. Première escale Paris, ce lundi où il s'est entretenu avec Nicolas Sarkozy. Il a été evidemment question de la situation au Proche-Orient et d'un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. L'Egypte joue les médiateurs dans cette affaire et dimanche, les autorités égyptiennes estimaient qu'un engagement ferme, de part et d'autre, était à portée de main. Les présidents français et égyptien espèrent aujourd'hui une trève rapide mais pour l'instant aucune date n'est fixée.
« L'accalmie interviendra peut-être la semaine prochaine ». C'est ce qu'a déclaré Hosni Moubarak ce lundi en sortant de l'Elysée. A Paris, au premier jour d'une tournée européenne, le président égyptien tempère les excès d'optimisme au sujet de la trêve entre Israël et le Hamas.
Depuis la fin de l'opération « Plomb durci » à Gaza, le 18 janvier, on dit qu'elle se profile, on en dévoile à grand trait ce qu'on suppose en être le contenu, mais l'accord n'est toujours pas là. Il semble que l'issue des tractations soit aussi et surtout suspendue aux résultats des élections législatives israéliennes. En attendant selon la présidence française, Paris et Le Caire travaillent « ensemble sur une trêve d'un an, dix-huit mois si c'est possible ».
Ce cessez-le-feu serait accompagnée « de la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le Hamas mais aussi de la réouverture des points de passage à Gaza, d'abord complètement pour l'aide humanitaire puis pour la reconstruction ». Sur cette dernière thématique, Le Caire organisera début mars une grande conférence. Le président égyptien à invité son homologue français à inaugurer avec lui cette réunion.
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) et le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault viennent de se rendre en Israël et à Gaza
Bernard Accoyer : « les dégâts sont évidemment extrêmement impressionnants et la situation est profondément émouvante ».
Jean-Marc Ayrault : « Je crois que la France ne peut pas agir seule dans le dialogue avec le Hamas. Je pense que la France doit se coordonner avec les Européens. »
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