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Etats-Unis

Barack Obama renoue avec ses habitudes de campagne et sillonne le pays

Article publié le 16/02/2009 Dernière mise à jour le 16/02/2009 à 05:20 TU

Barack Obama signera mardi son nouveau plan de relance. (Photo: Jeff Haynes / Reuters)

Barack Obama signera mardi son nouveau plan de relance.
(Photo: Jeff Haynes / Reuters)

C’est sa première véritable pause depuis son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier : ce lundi, en raison d'un jour férié dédié aux présidents des Etats-Unis, Barack Obama ne fera aucune apparition publique. C’est donc à Chicago qu’il finira de passer son long week-end avant de revenir à ses habitudes de campagne, en se rendant dans plusieurs villes américaines, comme Denver et Phoenix.

 

Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse

C’est encore une semaine itinérante qui commence pour Barack Obama. Le président semble avoir un peu de mal à s’installer à Washington puisque moins d’un mois après être entré à la Maison Blanche, il est retourné chez lui à Chicago pour un long week-end de trois jours.

Ce lundi est en effet un jour férié dédié à tous les présidents des Etats-Unis. C’est une vraie pause, puisque aucune activité officielle n’est prévue jusqu’à mardi. Ce jour-là, le président désertera encore la capitale pour aller signer à Denver, dans le Colorado, la loi qui institue un plan de relance de près de 800 milliards de dollars.

Après cela, Barack Obama et sa suite se rendront à Phoenix, dans l’Arizona où pourrait être annoncée une série de mesures visant à aider les propriétaires qui ne peuvent plus rembourser leurs crédits immobiliers.

En renouant avec ses habitudes de campagne, le président semble envoyer le message que la vie du pays ne se concentre pas à Washington. Il a délégué deux de ses proches, son conseiller David Axelrod et son porte-parole Robert Gibbs dans les émissions politiques dominicales.

L’un et l’autre ont souligné les bienfaits à long terme du plan de relance tout en tempérant les espoirs sur un impact immédiat. La situation économique, a expliqué Robert Gibbs, n’a pas encore touché le fond.