Article publié le 17/02/2009 Dernière mise à jour le 17/02/2009 à 03:21 TU
Des modèles d'automobiles de chez General Motors (g) et Chrysler (d).
(Photos : AFP / Montage : E. Dupard/RFI)
Les constructeurs automobiles américains General Motors et Chrysler présentent, ce mardi, à Washington un rapport sur leur restructuration. Une étape décisive pour éviter la faillite.
Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse
Ce mardi est une journée cruciale pour les trois constructeurs américains. Le 19 décembre dernier, le gouvernement a prêté 17 milliards et demi de dollars à General Motors et 4 milliards à Chrysler, contre l’engagement que les deux entreprises présenteraient un plan de restructuration prouvant leur viabilité dans les deux mois.
Le délai expire ce mardi. Les deux entreprises ont discuté d’arrache-pied avec l’UAW, le syndicat de l’automobile, pour trouver un compromis sur des mesures qui seront forcément douloureuses.
Les premiers acquis sociaux qui vont disparaître seront les job banks, un système qui garantissait un salaire intégral aux ouvriers de l’automobile même lorsqu’ils ne travaillaient pas.
Les discussions de General Motors avec ses syndicats ont failli être rompues, la semaine dernière, sur la question de la protection sociale des retraités de l’entreprise. Quel que soit le résultat des négociations, General Motors devrait considérablement réduire ses activités, en abandonnant probablement certaines de ses marques comme Hummer, Saturn, Saab ou Pontiac.
Le troisième grand constructeur automobile Ford, quoiqu’en difficulté, a réussi à se passer de l’aide publique, mais prépare également un plan de restructuration.
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