par RFI
Article publié le 17/02/2009 Dernière mise à jour le 18/02/2009 à 16:23 TU
Le président français, Nicolas Sarkozy (d) et la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, deux jours avant la grève nationale du 29 janvier.
(Photo : Philippe Wojazer/Reuters)
Tout faire pour éviter que la crise ne se transforme en catastrophe sociale et en désaveu politique massif. En chute libre dans les sondages, la tâche s'annonce rude pour Nicolas Sarkozy, d'autant plus qu'avec la récession les marges de manœuvre budgétaires sont étroites.
Pas question alors – comme le demandent les syndicats – de changer le cap d'un plan de relance par l'investissement, mais le président entend proposer des « mesures de justice » – l'expression est visiblement faite pour marquer – « Des mesures de justice », insiste l'Elysée pour répondre « aux inquiétudes des salariés les plus durement touchés par la crise ».
Toute une série de « coups de pouce à la consommation » devraient être annoncées mercredi soir, parmi lesquelles une extension des allocations familiales et sans doute des allègements d'impôts, qui pourraient notamment se traduire par la suspension du deuxième tiers provisionnel.
Directeur adjoint de l'IRES, l'institut de recherches économiques et sociales
« On peut s’attendre à ce que des annonces soient faites, mais on peut aussi s’attendre à ce que ces annonces soient insuffisantes pour régler les problèmes. »
Quelles mesures sociales ? |
Quelles mesures sociales pour répondre aux inquiétudes des Français et éviter que la colère ne s'exprime à nouveau dans la rue ? Nicolas Sarkozy le dira mercredi soir à la télévision, lors d'une courte allocution. Auparavant, le chef de l'Etat aura reçu les principales organisations syndicales et patronales pour en discuter. Et chacun arrivera avec ses propositions. Nicolas Sarkozy avait proposé plusieurs pistes lors de sa dernière intervention télévisée le 5 février. Et certaines semblent se dégager. La première serait une prime de 200 à 300 euros pour les jeunes et les travailleurs précaires qui n'ont pas suffisamment cotisé pour toucher des indemnités chômage. La deuxième, une baisse d'impôt totale ou partielle pour les ménages modestes, environ deux millions de foyers. Et puis une proposition de Mais il y a aussi des sujets qui fâchent. Nicolas Sarkozy avait évoqué la question du partage des profits, un tiers pour l'entreprise, un tiers pour les actionnaires et un tiers pour les salariés. Le Medef rejette catégoriquement cette proposition. Pour Laurence Parisot, il n'est pas question d'inclure les salariés dans le partage. Enfin, sur la revalorisation du SMIC ou la fin des baisses d'effectifs dans la fonction publique que réclament Force Ouvrière et RFI |
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