par RFI
Article publié le 28/02/2009 Dernière mise à jour le 28/02/2009 à 13:28 TU
Devant environ 5 000 partisans réunis sur la place du 13-Mai, au cœur d'Antananarivo, l'opposant Andry Rajoelina a de nouveau appelé ce samedi à une grève générale nationale à compter de lundi. Cet appel survient au terme d'une semaine marquée par le blocage des discussions de sortie de crise avec le président Marc Ravalomanana.
Les militants arboraient souvent les couleurs orange du mouvement. Beaucoup étaient munis de casseroles et de cuillères pour faire un maximum de bruit.
Mais la foule n'était pas aussi compacte qu'au début de la contestation. Etait-ce par lassitude ou par dépit après l'échec des négociations menées cette semaine ?
Etait-ce par peur après que les forces de l'ordre aient dispersé violemment des rassemblements à Antananarivo et en province ces derniers jours ?
Toujours pas d'issue
Quoi qu'il en soit, Andry Rajoelina a maintenu le cap. Il est toujours aussi critique envers le régime et soutenu officiellement par l'opposition traditionnelle.
Il appelle de nouveau à la grève générale. Cette fois, il espère qu'elle sera suivie au niveau national, demandant à ses partisans de faire des sacrifices pendant quelques jours, le temps de gagner la bataille.
Après maintenant plus d'un mois de conflit, on ne voit toujours pas d'issue. A qui profite cet enlisement ? Pas à l'économie malgache en tout cas puisque de nombreux secteurs d'activité sont actuellement bloqués.
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