par RFI
Article publié le 27/02/2009 Dernière mise à jour le 27/02/2009 à 13:54 TU
Andry Rajoelina (g), le maire sortant d'Antananarivo, et le président Marc Ravalomanana (d).
( Photo : Reuters/ Montage RFI )
Voulaient-ils vraiment de ce dialogue ? Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina auront beau jurer qu’ils ont fait les efforts nécessaires, leurs rencontres successives de samedi à mardi n’ont jamais abordé concrètement les possibilités de trouver une issue à la crise. La venue d’une émissaire spécial du secrétaire général des Nations unies peut-elle changer quelque chose ? Il va falloir beaucoup de diplomatie à Haïlé Menkerios, de retour à Madagascar ce jeudi, pour remettre les hommes autour d’une même table.
Andry Rajoelina a dit mercredi qu’il ne voulait plus discuter, et qu’une fois de plus il s’en remettait à la vox populi, sa « légitimité » comme il dit. Marc Ravalomanana feint de ne pas l’entendre, et fait comme si de rien n’était, s’appuyant sur la légalité de sa réélection en 2006.
A ce rythme, il faudrait qu’une solution de consensus s’impose d’elle-même, mais chaque camp, sûr de ses forces, reste persuadé qu’il peut faire plier définitivement son adversaire.
Passée cette semaine de dupes où on a voulu faire croire à l‘existence d’une solution négociée, Madagascar replonge dans l’incertitude.
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