par RFI
Article publié le 06/03/2009 Dernière mise à jour le 06/03/2009 à 03:12 TU
Selon la secrétaire d'Etat américaine, « un tout petit coin reculé du monde est le centre nerveux des extrémistes qui ont conçu les attentats du 11-Septembre, les attentats à la bombe de Madrid et de Londres, l'assassinat de Benazir Bhutto et le récent massacre de Bombay ».
Ce qu'Hillary Clinton appelle un « tout petit coin reculé du monde », ce sont les frontières du Pakistan, base-arrière des talibans et que la guerre afghane a projetée en première ligne du conflit. D'où la nécessité, selon elle, d'inviter Islamabad à participer à la réunion du 31 mars, au cours de laquelle devrait être précisée la nouvelle stratégie américaine pour l'Afghanistan.
l'Iran, voisin de l'Afghanistan, sera également invité à y participer et c'est à ce jour, le premier signe d'une ouverture de la nouvelle administration américaine à l'égard de la République Islamique (toujours figurant sur la liste américaine des pays de l'Axe du mal).
Pour le moment, à part la volonté de Washington d'augmenter considérablement ses effectifs, on n'en sait guère plus sur la « révision de la stratégie globale » souhaitée par la nouvelle administration américaine en Afghanistan. Ce que la déclaration de la secrétaire d'Etat américaine apporte de nouveau, c'est, en tout cas, une réponse aux inquiétudes des alliés de Washington qui manifestent le souci de ne pas rester à l'écart de la réflexion.
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