par RFI
Article publié le 08/03/2009 Dernière mise à jour le 08/03/2009 à 22:14 TU
Noam Shaliit, le père du soldat israélien Gilad Shalit capturé le 25 juin 2006, s'est installé dans une tente face à la résidence d'Ehud Olmert à Jérusalem, le 8 mars 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Du camping à Jérusalem face à la résidence du Premier ministre sortant, Ehud Olmert, les parents du soldat franco-israélien entendent mettre la pression sur le gouvernement israélien, pour obtenir la libération de leur fils, détenu depuis près de mille jours, après avoir été capturé en territoire israélien, à la lisière de la bande de Gaza.
« Nous resterons là, tant que Gilad ne sera pas libre », affirme son père, Noam Shalit, dans des interviews aux médias en Israël.
En fait, la famille Shalit redoute qu’un échange de prisonniers par l’intermédiaire de l’Egypte entre Israël et le Hamas soit plus difficile à négocier avec le prochain gouvernement, sous la direction du chef du Likoud, Benjamin Netanyahu et avec probablement pour ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, du parti Israël Beitenou.
Le mois dernier, le cabinet de sécurité israélien a conditionné la conclusion d’un accord de trêve avec le Hamas et l’ouverture des points de passage entre Israël et Gaza à la libération de Gilad Shalit.
Le comité de soutien du soldat entend multiplier les actions dans les semaines à venir mais, signe de la division au sein de la société israélienne, trois familles vont installer leur propre campement face à la tente de la famille Shalit. Il s’agit de proches de victimes de l’Intifada qui s’opposent, elles, à la libération de prisonniers palestiniens.
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