par RFI (avec AFP)
Article publié le 09/03/2009 Dernière mise à jour le 10/03/2009 à 06:49 TU
Le président mexicain Felipe Calderon (d) et son homologue français Nicolas Sarkozy, après la signature d'un accord bilatéral, au Palais national, à Mexico City, le 9 mars 2009.
(Photo : Reuters)
« Nous avons décidé avec le président Calderon de mettre en place un groupe de travail juridique qui se réunira dès demain », a déclaré ce lundi à Mexico le président Nicolas Sarkozy, au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue mexicain, Felipe Calderon.
Ce groupe, dont les membres seront désignés par les ministères des Affaires étrangères des deux pays, « se donnera trois semaines pour trouver une solution qui permette de préserver les intérêts de la justice mexicaine, de la justice française, les intérêts des victimes et le droit de chacun, même s'il a été condamné, à se voir respecter dans l'application des droits qui sont les siens », a souligné Nicolas Sarkozy.
Dans une allocution au Sénat mexicain, Nicolas Sarkozy est revenu sur le cas de Florence Cassez. Le chef de l'Etat a déclaré que cette affaire « n'éloignerait pas le Mexique et la France l'une de l'autre » et qu'une demande de retour en France de Florence Cassez « ne signifiait nullement l'impunité ». L'intervention de Nicolas Sarkozy dans cette affaire a suscité une forte émotion dans l'opinion publique mexicaine.
Condamnée en appel par la justice mexicaine à 60 ans de prison pour des faits de complicité d'enlèvement, ce qu'elle a toujours nié, Florence Cassez a demandé à purger sa peine en France, a confirmé lundi soir son avocat, Me Franck Berton.
Le président français s'est engagé à aider le Mexique à lutter contre le crime organisé en lui offrant une assistance « sans limite » pour former ses forces de sécurité.
La France et le Mexique vont défendre la même position au G20
Devant les parlementaires mexicains, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il fallait « modifier le capitalisme, pour qu'il soit un système d'entrepreneurs et non de spéculateurs » .Les changements, il faudrait les « imposer » à la réunion du G20 à Londres, le 2 avril. Le Mexique, le Brésil et l'Argentine sont les représentants de l'Amérique latine au G20.
Les groupes aéronautiques l'Européen EADS et le Français Safran vont ouvrir une usine de production d'hélicoptères au Mexique, a annoncé le président français, sans toutefois donner d'autres précisions concernant le financement et la date de sa mise en service.
Le groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis a pour sa part annoncé qu'il va investir 100 millions d'euros dans la construction au Mexique d'une usine de production de vaccins contre la grippe.
« C'est le projet le plus important de ces quarante dernières années en matière de sécurité. »
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