par RFI
Article publié le 13/03/2009 Dernière mise à jour le 13/03/2009 à 19:14 TU
Un médecin français de MSF intervenant dans le camp de Zam Zam, à el-Fasher, dans le Nord-Darfour.
(Photo : AFP)
Les autorités soudanaises quant à elles veulent démontrer ce qui n'est évident pour personne, à savoir qu'elles prennent au sérieux la sécurité des humanitaires. Les autorités ont localisés les trois employés de MSF Belgique et sont en négociation avec les ravisseurs pour obtenir leur libération.
Pour le gouvernement, les ravisseurs sont de simples bandits, en revanche, les rebelles du MJE, le Mouvement pour la Justice et l'Egalité, accusent les milices pro-gouvernementales, les janjawides, d'être à l'origine de cette action.
L'enlèvement d'humanitaires est une chose rarissime au Darfour où en revanche les convois sont régulièrement attaqués. Le rapt de mercredi a provoqué le départ d'une trentaine de travailleurs humanitaires employés par les trois dernières sections de MSF, encore autorisées au Darfour, les sections, belge, suisse et espagnole.
L'expulsion de treize ONG, le quatre mars dernier par les autorités soudanaises, a compliqué la situation des organisations humanitaires encore présentes sur le terrain et fragilisé un peu plus le sort de centaines de milliers de personnes vivant dans les camps.
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