Article publié le 01/04/2009 Dernière mise à jour le 01/04/2009 à 08:06 TU
Avec notre envoyé spécial au Cambodge, Stéphane Lagarde
L’ancien chef du centre de torture S21, le centre du régime khmer rouge, devrait rentrer dans le vif du sujet, peut-être cet après-midi, au pire la semaine prochaine.
Pour l’instant les parties civiles continuent d’évoquer les points d’accords et de désaccords, avec pour commencer la question de la durée de la peine et c’est une des questions clefs de ce procès.
Demande de remise en liberté
Du côté de la défense, l’avocat de Duch a demandé la remise en liberté de son client, arrêté dans la jungle près de la frontière thaïlandaise, il y a dix ans. Depuis lors, il est en prison or, la Constitution cambodgienne prévoit trois ans maximum pour la détention provisoire.
Les procureurs, quant à eux, ont évoqué les troubles de l’ordre public et la sécurité même de l’accusé que pourrait provoquer la libération de l’intéressé.
La remise en liberté de Duch pourrait être très sensible dans l’opinion. On peut aisément le comprendre : cela fait trente ans que le Cambodge attend d’entendre Duch sur ses agissements.
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