par RFI
Article publié le 04/04/2009 Dernière mise à jour le 04/04/2009 à 20:24 TU
Plusieurs centaines de milliers de personnes réunies sur l'esplanade du Cirque Maxime pour protester contre le manque de mesures sociales annoncées par le gouvernement, à Rome, le 4 avril 2009.
(Photo : Reuters)
Le succès de cette manifestation anticrise se fonde avant tout sur la capacité d'organisation du plus grand syndicat italien, la CGIL.
Ainsi, 5 000 autocars, deux navires et 40 trains spéciaux ont transporté gratuitement des ouvriers, de jeunes précaires et des retraités de toutes les régions du pays vers Rome où une marée de casquettes et de drapeaux rouges a envahi le Cirque Maxime, point d'arrivée des cinq cortèges qui ont paralysé la capitale pendant six heures. Autre facteur de réussite, un soleil resplendissant et un climat pacifique.
Chaudement applaudi par les représentants de la gauche, en particulier par Dario Franceschini chef du Parti démocrate, le leader de la CGIL, Guillermo Epifani a lancé un appel vibrant au gouvernement pour ouvrir une vraie table de négociations afin d'affronter la crise avec des mesures sociales plus sérieuses.
De son côté, le ministre italien de la Fonction publique Renatto Brunita s'est montré très sarcastique déclarant « une sortie en groupes à Rome, c'est excellent pour l'économie vu le nombre de personnes qui ont déjeuné au restaurant ».
Visiblement, Renatto Brunita était bien loin des manifestants car la CGIL avait même prévu une distribution de croissants et de sandwiches
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