par RFI
Article publié le 10/04/2009 Dernière mise à jour le 10/04/2009 à 04:58 TU
La station balnéaire de Pattaya est cernée par un impressionnant dispositif de sécurité pour accueillir le 14ème sommet de l'Asean.
(Photo : Reuters)
L'idée d'un fonds d'urgence pour l'Asie du Sud-Est avait été lancée par ses principaux partenaires, la Chine, le Japon et la Corée du Sud, lors du dernier sommet de l'Asean, en Thaïlande, il y a un peu plus d'un mois. On évoquait la somme de 80 milliards de dollars. A l'arrivée, 120 milliards devraient être réunis.
L'Asie du Sud-Est, peu contaminée par les produits financiers toxiques, n'en est pas moins durement affectée par la crise économique. L'Indonésie, le Cambodge, les Philippines, Singapour, la Thaïlande sont des pays fortement exportateurs de produits textiles, électroniques ou de matières premières : huile de palme, gaz ou pétrole. Tous ces revenus ont brusquement chuté avec la baisse des importations américaines.
Moins de 2 dollars par jour
Parallèlement les investissements ralentissent en Asie du Sud-Est, la fréquentation touristique se tasse et les transferts des émigrés se tarissent. Résultat : Singapour est déjà entré en récession, cela ne devrait pas tarder pour la Thaïlande.
De la Malaisie au Vietnam, la croissance devrait juste ralentir. Mais 2% de croissance en moins, signifierait dans ces pays 20 millions de pauvres supplémentaires. Ils sont déjà 200 millions sur 512 millions d'habitants du Sud-Est asiatique à vivre avec moins de 2 dollars par jour.
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