par RFI
Article publié le 15/04/2009 Dernière mise à jour le 15/04/2009 à 06:41 TU
Le fil n'est pas rompu mais les diverses parties ont bien du mal à se faire confiance. Les deux délégations qui ont claqué la porte sont sous le contrôle de chefs exilés ou refugiés à l'étranger.
Didier Ratsiraka, installé en France, et Marc Ravalomanana au Swaziland, les deux anciens présidents veulent rentrer chez eux. Mais pour l'instant, le camp d'Andry Rajoelina montre peu d'empressement à satisfaire leurs exigences. Preuve, estiment certains observateurs politiques, de la fragilité du nouveau pouvoir.
Du côté de la facilitation, on ne veut pas désespérer. Les contacts se poursuivent avec chacun des protagonistes. Cela peut-il alors déboucher rapidement ? Il est difficile de le savoir.
En attendant, un projet de charte élaboré par des experts à partir des réflexions des uns et des autres devrait être soumis dans les jours qui viennent. Une charte qui servira en quelque sorte d'accord politique pour gérer de façon consensuelle la transition et ce à quoi elle doit aboutir : la réconciliation nationale et des élections transparentes.
Chacune des parties devra donc arrondir les angles pour éviter l'échec. Le temps presse, l'économie du pays est entrain de sombrer. Les Malgaches, qui ont à plusieurs reprises demontré leur capacité à se faire entendre, pourraient s'impatienter.
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