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Thaïlande

Thaksin privé de passeport après les violences de Bangkok

Article publié le 15/04/2009 Dernière mise à jour le 15/04/2009 à 14:02 TU

L'ex-Premier ministre thaïlandais, Thaksin Shinawatra, privé de passeport, fait l'objet d'un nouveau mandat d'arrêt.(Photo : Wikipedia)

L'ex-Premier ministre thaïlandais, Thaksin Shinawatra, privé de passeport, fait l'objet d'un nouveau mandat d'arrêt.
(Photo : Wikipedia)

Retour au calme à Bangkok où l’état d'urgence est maintenu après les graves violences des derniers jours. Les « chemises rouges » ont quitté les rues de la capitale thaïlandaise, ce mardi, mais leur leader, l’ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, va devoir faire face à la justice. Thaksin Shinawatra et douze de ses partisans font l'objet de mandats d'arrêt pour rassemblement illégal, menace de violence et atteinte à la paix civile. Les autorités thaïlandaises ont aussi décidé l'annulation du passeport de l'ex-Premier ministre en exil avec l'objectif affiché de l'empêcher de se déplacer.

Avec notre correspondant à Bangkok, Arnaud Dubus

Thaksin Shinawatra était déjà interdit de séjour en Grande-Bretagne où il possède plusieurs propriétés de luxe. Il réside à Dubaï et se rend régulièrement à Hong-Kong et au Cambodge.

Les Etats-Unis lui ont aussi fait savoir qu’il n’était plus le bienvenu. En fait, la plupart du temps, Thaksin se trouve dans son jet privé, un moyen de ne pas être localisé trop facilement par le gouvernement thaïlandais.

L’annulation de son passeport va encore limiter sa capacité de déplacement. Le gouvernent thaïlandais en a informé les autorités de tous les pays visités régulièrement par Thaksin. Celui-ci peut sans doute obtenir une double nationalité, ce qui lui permettrait de voyager avec le passeport d’un pays complaisant.

Cependant, un homme qui possède encore quelques centaines de millions de dollars en poche peut toujours trouver les moyens de convaincre tel ou tel pays de lui donner asile.

Il est toutefois clair que Thaksin, par son attitude belliqueuse envers le gouvernement thaïlandais, a coupé plusieurs ponts autour de lui. A quelques exceptions près, rares seront désormais les leaders étrangers qui accepteront de le rencontrer.