Article publié le 17/04/2009 Dernière mise à jour le 18/04/2009 à 01:46 TU
Avec notre correspondante à Bruxelles, Joana Hostein
Ce programme comprend en fait deux volets. L’objectif premier est de lutter contre le trafic d’armes de destruction massive. Jusqu’à présent, l’action de la Commission européenne était focalisée sur les pays de l’ex-URSS.
Avec les 123 millions d’euros annoncés aujourd’hui, cette action pourra être étendue aux pays d’Afrique, du Proche-Orient et à ceux de l’Asie du Sud, où le missile nord-coréen tiré le 5 avril dernier, a été fortement condamné par l’ensemble de la communauté internationale.
Renforcer les forces de sécurité somaliennes
L’Union peut également allouer 30 millions d’euros à la reconversion des scientifiques dans les activités dites pacifiques. En d’autre terme, on veut éviter que des connaissances en matière nucléaire soient détournées vers des projets terroristes.
Le deuxième volet de la Commission correspond à plus de 60 millions d’euros. Il englobe le trafic de drogue, la lutte contre le terrorisme, notamment dans la région du Sahel et dans des pays comme le Pakistan et l’Afghanistan et la lutte contre la piraterie.
L’Union veut en effet renforcer les forces de sécurité somaliennes et, lors de la conférence internationale organisée la semaine prochaine à Bruxelles, Paris pourrait d’ailleurs annoncer la formation d’un bataillon de 500 hommes à Djibouti.
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