par RFI
Article publié le 18/04/2009 Dernière mise à jour le 18/04/2009 à 17:37 TU
Photo non datée du bateau belge, le Pompéi, pris en otage par des pirates somaliens alors qu'il faisait route vers les Seychelles, le 18 avril 2009.
(Photo : Reuters)
Depuis ce midi, des représentants des autorités belges sont réunis en cellule de crise à Bruxelles. Le porte-parole de cette cellule de crise, Benoît Ramacker raconte comment s’est passée la prise du Pompéi. 10 membres d’équipage sont à bord.
« Ce matin, un navire belge, le Pompéi a envoyé trois signaux d’alerte, deux alertes silencieuses et un mail sur lequel était indiqué : piraterie.
Il y a eu un premier contact entrepris par la société elle-même qui voulait parler au commandant, le contact a été interrompu. Depuis, nous n’avons plus aucun contact avec le bateau.
Il faut savoir que nous n’avons pu avoir qu’un contact visuel avec le navire. Ce contact visuel a confirmé la présence d’un deuxième bateau à côté du Pompéi. Ce qui signifie vraisemblablement que c’est très bien un acte de piraterie.
Pour l’instant, les membres d’équipage sont à bord. On parle de dix membres d’équipage : le capitaine du navire qui est Hollandais, deux personnes qui sont de nationalité belge, mais également quatre Croates et trois Philippins.
Le bateau apparemment se dirigerait vers les côtes somaliennes. Il faut savoir qu’avant qu’il touche les côtes somaliennes, il faudra peut-être quatre à cinq jours ».
Toujours samedi, un bateau de pêche qui avait été capturé jeudi par des pirates, a été libéré par une frégate néerlandaise faisant partie d’une patrouille de l’Otan dans cette zone. A bord, 20 pêcheurs, tous Yéménites et sept pirates. Les membres de l’équipage ont été relâchés ainsi que les pirates, « la loi néerlandaise ne permettant pas de poursuites ».
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