par RFI
Article publié le 20/04/2009 Dernière mise à jour le 20/04/2009 à 06:10 TU
L’installation de la Haute Autorité de transition n’a pas mis fin à la crise, elle a simplement inversé les rôles. Chassé du pouvoir, Marc Ravalomanana est devenu le chasseur et son ombre plane toujours sur le pays où il promet de revenir bientôt.
L’ancien président s’en remet au mouvement populaire qui continu chaque jour de le soutenir et ne s’avouera pas vaincu tant que le régime n’aura pas été soutenu par la communauté internationale. Or, celle-ci, se trouve devant un cas d’école : coup d’Etat ou pas, Andry Rajoelina n’a pas pris le pouvoir de façon constitutionnelle. Mais c’est lui qui est aux commandes.
« Il faut de la sérénité et du consensus »
L’Union africaine et les Nations unies semblent avoir fait le choix d’accompagner le processus de transition censé durer moins de deux ans, « il faut de la sérénité et du consensus », ne cessent de clamer leurs émissaires.
La communauté des Etats d’Afrique australe reste, elle, fidèle à l’ancien président de la République réélu en 2006. Une délégation de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) arrive justement ce lundi à Madagascar et les pro-Ravalomanana espèrent bien qu’elle va confirmer la condamnation du nouveau régime. Dans le cas contraire, leurs espoirs de retourner la situation seraient presque anéantis.
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