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Madagascar / Union africaine

Le consensus plutôt que les armes

par  RFI

Article publié le 01/05/2009 Dernière mise à jour le 01/05/2009 à 12:49 TU

Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine.(Photo : AFP)

Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine.
(Photo : AFP)

Le jeudi 30 avril s’est tenue  au siège de l’Union africaine à Addis Abeba  la première réunion du Conseil consultatif de la communauté internationale sur Madagascar. Ce Conseil réunit, entre autres, l’OIF, l’UE, les trois pays africains qui siègent actuellement ainsi que les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que la Sadc, la Communauté des Etats d’Afrique australe. Certains de ses membres avaient évoqué récemment la possibilité d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel à Madagascar. Mais le Conseil consultatif est clairement en faveur d’une solution politique basée sur le consensus.

Officiellement, c’est le consensus qui a prévalu ce vendredi 30 avril. Pourtant, de source proche de la réunion, certains membres de la SADEC poussent pour une extrême fermeté à l’égard des auteurs du coup d’Etat.

Pour le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramtane Lamamra, : « Il y a une volonté la part de l’UA sur la nécessité de promouvoir une solution consensuelle qui serait donc le fait de toutes les forces politiques et des personnalités nationales. Nous sommes dans le contexte de la recherche d’une solution politique par des moyens strictement diplomatiques ».

Cette réunion a été précédée par une visite du ministre des Affaires étrangères de la transition malgache qui s’est rendu à l’Union africaine en dépit des pressions de la SADEC.

Selon l’envoyé spécial de l’UA à Madagascar, Ablassé Ouédraogo : « La décision de procéder à des élections avant la fin de l’année est bien accueillie et tous les protagonistes malgaches comprennent la nécessité de faire des concessions ; et d’ailleurs, tous les Malgaches sont d’avis qu’on peut raccourcir la durée de la transition, en organisant les élections d’ici la fin du mois de décembre 2009 ».

Le Conseil facultatif de la communauté internationale a également condamné les violences et appelé au maintien de l’aide humanitaire en faveur des populations malgaches