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Grippe/ Etats-Unis

L'administration Obama se veut optimiste et rassurante

Article publié le 04/05/2009 Dernière mise à jour le 14/09/2009 à 14:32 TU

Les autorités sanitaires américaines parlent de « signes encourageants » et l'heure est à l'optimisme depuis dimanche au sujet du virus A/H1N1. Mais la prudence reste de mise. Aux Etats-Unis, deuxième pays le plus touché, la grippe A a tué une personne sur 226 cas recensés. Les mesures de précaution restent en vigueur et la communication sanitaire continue de battre son plein. Dimanche, les trois grands responsables des autorités sanitaires ont multiplié les apparitions à la télévision.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

A Grand Central Station à New York, les voyageurs se protègent de la grippe.( Photo : Don Emmert/ AFP )

A Grand Central Station à New York, les voyageurs se protègent de la grippe.
( Photo : Don Emmert/ AFP )

Les trois mousquetaires d’Obama en charge de la grippe A se sont livrés dimanche matin à un véritable marathon, visitant cinq chaînes de télévision en l’espace de quelques heures. Les ministres de la Santé et de la Sécurité intérieure, accompagnés du directeur par intérim du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ont sur tous les plateaux apporté un message d’optimisme prudent.

Le docteur Besser du CDC n’exclut pas que le virus se propage, mais se basant sur les récentes analyses, il ne pense pas qu’il soit plus dangereux qu’une grippe ordinaire. Il y a actuellement aux Etats-Unis 221 cas dans trente Etats.

Kathleen Sebelius, tout récemment confirmée à la Santé, a annoncé qu’un vaccin pour protéger contre le A/H1N1 devrait être prêt à l’automne avec l’habituel vaccin antigrippe. Faut-il fermer la frontière avec le Mexique ? «Non, répond la ministre de la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, ça n’aurait servi à rien, le virus a déjà pénétré aux Etats-Unis».

Tout en recommandant les mesures d’hygiène habituelles, le trio s’est efforcé de calmer une peur parfois irraisonnée qui s’est glissée jusque dans les églises. Un prêtre de Chicago a demandé à ses paroissiens de ne pas serrer la main de leur voisin, -signe de paix qui suit le Notre-Père-, et de se contenter d’un simple geste de la tête.