par RFI
Article publié le 06/05/2009 Dernière mise à jour le 06/05/2009 à 03:27 TU
Jestina Mukoko (au centre), à son arrivée au tribunal d'instance d'Harare, le 24 décembre 2008.
(Photo : AFP)
Jestina Mukoko, la figure de la défense des droits de l’homme, avait été kidnappée début décembre 2008, puis enfermée dans un lieu tenu secret durant des semaines. La célèbre militante et 17 autres personnes avaient été libérées, il y a deux mois, dans la foulée de la prise de fonction des ministres du gouvernement d’union et suite aux demandes insistantes de Bruxelles, Londres et Washington.
Bonne foi
Mais les activistes demeurent poursuivis pour « trahison ». « Mensonge ! », crie le MDC, qui estime que le dossier de l’accusation est vide.
Le Premier ministre, Morgan Tsvangirai, a déclaré la semaine dernière que Robert Mugabe ne prenait aucune décision sans le consulter. Pour autant, Robert Mugabe a confisqué à un des ministères de Tsvangirai le secteur des Télécommunications et donc celui des écoutes téléphoniques.
Tsvangirai semble également impuissant devant la poursuite des invasions de fermes tenues par des exploitants blancs.
La mise en détention de Jestina Mukoko devrait conforter la communauté internationale, dans sa décision de juger sur pièce la bonne foi de Robert Mugabe avant de débloquer des aides pour le Zimbabwe.
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