par RFI
Article publié le 08/05/2009 Dernière mise à jour le 08/05/2009 à 15:48 TU
Une plate-forme appartenant à la Société nationale vénézuélienne de pétrole (PDVSA) sur les côtes de Maracaibo, au Venezuela.
(Photo : AFP)
La prise de contrôle de ces installations répond d'abord à l'objectif de souveraineté nationale cher au président Chavez, qui se dit aussi motivé par le sort des salariés. Les quelque 8 000 employés qui vont, grâce à cette nouvelle loi, être absorbés par PDVSA étaient, à en croire le chef de l'Etat, exploités voire réduits en esclavage par les entreprises expropriées. Autre justification pour la nouvelle loi : PDVSA va faire des économies en gérant directement ces activités auxiliaires.
La société nationale, gênée par la baisse des cours, avait néanmoins accumulé les dettes envers ses sous-traitants. Ce qui fait planer un doute sur les indemnisations dont le versement est prévu par la nouvelle loi. D'autant plus et c'est une autre vertu du texte voté jeudi, qu'il ne sera pas possible de recourir à un arbitrage international pour les contentieux liés à ces expropriations. Seuls seront compétents les tribunaux vénézuéliens.
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